Représentantes du CWEHF

                 La date du 8 mars n’est  pas méconnue de tout le monde surtout des associations qui luttent contre les discriminations et pour une meilleure égalité entre les femmes et les hommes.

            Ce vendredi 6 mars 2015, le Parlement wallon a choisi d’organiser une matinée d’étude « Les femmes, au cœur des politiques wallonnes » et d’officialiser le plan wallon de gendermainstreaming. Comme Sophie Pécriaux, Vice-Présidente du Parlement wallon, l’a souligné : « ce nouveau plan permet de prévenir toutes formes de discrimination entre les femmes et les hommes. C’est un outil stratégique transversal qui va vérifier, à chaque étape du processus politique, l’impact des politiques créées sur la situation des femmes par et les corriger si nécessaire. Cette évaluation  est portée par Monsieur le Ministre Maxime Prévot mais a été lancé par Madame Isabelle Simonis, maintenant Ministre des droits des femmes à la Fédération Wallonie-Bruxelles, lors de la législature antérieure. »

Synergie Wallonie pour l’égalité entre les femmes et les hommes était présente lors de cette matinée et a pu entendre ces messages d’espoir. On peut  constater, en effet, que ce n’est plus seulement une affaire d’associations mais que les politiques prennent le relais.

Cette matinée a accueilli plusieurs représentantes du monde de l’égalité entre les femmes et les hommes. L’ambassadrice de cette matinée était l’actrice belge Marie Kremer qui a réalisé une très belle définition du féminisme : « Pour moi, le féminisme, c’est d’avoir la conviction que les hommes et les femmes doivent avoir les mêmes droits et les mêmes opportunités, c’est l’image de l’égalité des sexes au niveau politique, économique et social. Ils doivent être, avant tout, des droits humains qui sont libres de choisir leur vie ».

Anne Lambelin, Présidente du Comité d’avis pour l’égalité des chances entre les hommes et femmes au Parlement wallon, nous a parlé des grands progrès qu’il y a eu  depuis que le féminisme est apparu mais il y a encore trop d’inégalités, de discrimination même dans les endroits où l’égalité devrait être (ex : lors des conseils communaux)

Ensuite, Michel Pasteel, directeur de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, est venu expliquer ce qu’est le gendermainstreaming et les premières expériences au niveau fédéral. L’institut est présent pour former au gendermainstreaming et non pour  réaliser les choses, c’est le rôle des communes.

L’IWEPS était présent, également, pour mettre en évidence l’importance des statistiques  de genres au niveau wallon. Il a aussi signalé qu’un travail important reste à faire pour réaliser des actions.

Au milieu de cette matinée, l’assemblée a accueilli le groupe de la Marche Mondiale des Femmes contre les violences et la pauvreté,  emmenée par Béatrice Bashizi (Caravane pour la Paix et la Solidarité) et co-organisée par l’ACRF, le FPS, Synergie Wallonie et Vie Féminine.

À la suite, les discussions ont repris avec les représentantes des associations du Conseil wallon pour l’égalité entre hommes et femmes (CWEHF) qui ont pu mettre en avant les attentes des associations.

Enfin, Monsieur Maxime Prévot a présenté le plan wallon de gendermainstreaming, ses différentes phases et les projets d’actions pour tous les ministères du Gouvernement Wallon.

Cette matinée a été très concluante et nous a permis de voir un avenir prometteur dans le secteur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

Participantes à la Marche Mondiale contre les violences et la pauvreté.