Le viol est un crime gravement condamné par la loi.
Et pourtant en Belgique les chiffres représentant les viols et agressions sexuelles restent alarmants. L’enquête sur les viols et violences sexuelles en Belgique faite par Amnesty international en 2020 à répertorié que :
- 48% des Belges ont été exposé à la violence sexuelle
- 20% des femmes ont été victimes de viol
- 1 homme sur 2 estime qu’une victime peut être en partie responsable de son agression
- 1 jeune sur 5 pense qu’il ne peut pas être accusé de viol au sein d’un couple
- 1 homme sur 5 pense que les femmes aiment être forcées
Trop peu de personnes sont engagées aujourd’hui dans la lutte contre la culture du viol. Cette banalisation des violences sexuelles est malheureusement omniprésente dans notre société actuelle. Cette banalisation reprend toutes les personnes qui excusent le viol sous prétexte d’une tenue vestimentaire ou encore de ne pas respecter le consentement.
Appel à la justice
En tant que victime, il faut savoir qu’il vous sera toujours possible de vous défendre et de trouver de l’aide. Les victimes sont en droit de recevoir l’aide des services de justice. De nombreuses lignes de téléphone ouvertes 24/24 sont disponibles pour les victimes tel le : 0800 98.
Néanmoins, 77% des personnes qui ont répondu à cette enquête estiment que la justice est inefficace pour la résolution des enquêtes afin de retrouver les auteurs des violences sexuelles. En effet, en Belgique, le nombre des affaires de violences sexuelles reste très bas avec 53% des affaires classées sans suite.
Demande de réactions
Aujourd’hui, Amnesty international demande aux autorités en charge de prendre des mesures pour inverser la tendance. Car, en effet, Amnesty souligne que seulement 20% des actions convenues dans la convention d’Istanbul en 2019 avaient été réalisées.
Amnesty demande donc que l’on déploie plus de budget pour lutter pour cette cause, que l’on améliore la collecte de données, qu’il y ait un renforcement des formations des agents de premières lignes aux niveaux juridiques et policières et d’effectuer une meilleure prévention des violences sexuelles auprès des jeunes.
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