« Depuis de nombreuses années, notre association attire l’attention des instances nationales et internationales sur l’oppression institutionnalisée, systémique exercée à l’encontre des femmes dans certaines théocraties islamistes qui imposent une ségrégation absolue fondée sur le sexe. Les évènements qui se déroulent en Iran et en Afghanistan apportent une démonstration éclatante de la justesse de notre combat. »
« Nous suggérons de revoir la rédaction de l’article II de la Convention Internationale sur l’Elimination et la Répression du Crime d’Apartheid de 1973 afin d’inclure la notion d’apartheid fondé sur le sexe »
Suite aux réactions qui se multiplient au niveau des Nations Unies en raison de la décision des talibans d’interdire aux Afghanes de travailler dans des ONG humanitaires, le moment nous a semblé venu de demander aux plus hautes instances des Nations Unies de qualifier juridiquement l’apartheid sexuel. Nous suggérons de revoir la rédaction de l’article II de la Convention Internationale sur l’Elimination et la Répression du Crime d’Apartheid de 1973 afin d’inclure la notion d’apartheid fondé sur le sexe.
La ligue du droit international des femmes a envoyé des lettres sur le modèle de la lettre jointe aux destinataires suivants :
- Le SG des Nations Unes : Antonio Guterres
- Le Président de la CDH : Federico Villega
- Le Président de la CSW : Mher Margaryan
- Le Haut-Commissaire aux DH : Volker Türk
Ils ont également fait copie de ces lettres aux rapporteurs spéciaux pour les DH en Iran et en Afghanistan : Javaid Rehman et Richard Bennett.
Lisez cette lettre en entier ici : Lettre au président du CDH 24 12 2022
L’ONU a décidé de bouger : Afghanistan : le chef des droits de l’homme de l’ONU demande la fin des politiques destructrices à l’égard des femmes
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